lundi 18 janvier 2016

Pars avec lui, Agnès Ledig

Note : *****


Présentation de l'éditeur, Flammarion :


On retrouve dans Pars avec lui l’univers tendre et attachant d’Agnès Ledig, avec ses personnages un peu fragiles, qui souvent nous ressemblent. L’auteur de Juste avant le bonheur sait tendre la main aux accidentés de la vie, à ceux qui sont meurtris, à bout de souffle. Mais aussi nous enseigner qu’envers et contre tout, l’amour doit triompher, et qu’être heureux, c’est regarder où l’on va, non d’où l’on vient.

L'auteur :
Agnès Ledig est sage-femme libérale à Obernai.

Mère de trois enfants, elle a commencé l'écriture après le décès de l'un de ses trois fils, atteint d’une leucémie. Un professeur de médecine qui suivait l'enfant lui a révélé son don de transmission et l'a encouragée à écrire?

Elle connaît un succès immédiat en 2011 avec Marie d'en haut, son premier roman, et devient le coup de cœur du grand prix des lectrices de Femme Actuelle. En 2013, Juste avant le bonheur obtient le prix Maisons de la Presse et devient un best-seller.

Ma critique :

J'ai fait connaissance avec cette auteure lors de sa participation au collectif 13 à table. Parmi toutes les nouvelles, sa plume sensible et bienveillante m'avait interpellé et donné l'envie de lire un de ses livres. C'est ainsi que j'ai lu "Juste avant le bonheur", lecture agréable et touchante.

Ainsi, lorsque à la bibliothèque je vois "Pars avec lui", j'ai eu envie de continuer l'expérience. eh bien elle ne m'a pas déçue mais elle ne m'a pas étonnée non plus, en bref, c'est un livre égal au précédent.

On démarre avec la rencontre de deux familles : celle de Roméo, ce jeune pompier qui arrive à l'hôpital en ayant chuté du 8ème étage et celle de Juliette, infirmière en "réa" qui s'occupe et s'attache à ce Roméo. Dans chacune des familles, des personnages haut en couleur, tous avec leurs défauts, leurs failles, leurs espérances, leurs rôles dans l'histoire.

Comme toujours, il y a des cassures, des fêlures, des reconstructions, des rebondissements (un petit peu trop gros cette fois-ci). Mais, Agnès Ledig met encore une fois en exerce non pas le fatalisme des aléas de la vie mais l'optimisme à toute épreuve, la résilience, cette capacité à rebondir, à s'accrocher à la vie quelque soit les événements passés.

J'ai été perturbé par le découpage du livre, trop de chapitres courts, de changements de narrateur. Certes, le roman s'en trouve dynamiser mais on se retrouve ballotter entre les uns et les autres, à la limite du mal de mer ...
Mais, j'ai été encore une fois touchée au cœur par ses personnages, surtout la grand-mère Malou (qui est surement la vraie Juliette shakespearienne ...) et ses leçons de vie, d'espoir, disséminées tout au long du livre.


Quelques citations relevées :

La chaleur d'une main tendue ne dure jamais bien longtemps quand le personnel est en sous-effectif.
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Un seul mot revenait sans cesse : le respect. Elle me disait que dans toutes les décisions de la vie , on devait agir dans le respect de soi-même, et que , quand ce respect était en danger, il fallait tout faire pour le garder. Combien de femmes, aujourd'hui vivent sans se respecter, en acceptant d'être dévalorisées par leur conjoint, ou par leur patron, au quotidien, à la maison, au travail .
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Ça doit être ça les vrais amis. Ceux qui restent même quand on part, qu'on retrouve en revenant, une semaine, un mois, un an, cinq ans après.
                                       
Fiche technique :

Editeur: Albin Michel                 Date d'édition : 2014     359 pages


Pour aller plus loin :

Le blog d'Agnès Ledig 

A la fin du livre, elle renvoie vers deux sites tenus par les personnes lui ayant inspiré la Haute-Savoie:

  • Pour le personnage de Babette, la montagne, les bouquetins




  • Pour le personnage de Alexandre, le lac, la pêche



Une chanson est évoquée dans ce livre,  Pleure pas petite sirène de Francis Cabrel (elle commence à 1m58):


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